Le représentant Tony Gonzales du Texas sur “Face the Nation”, 23 juillet 2023

Ce qui suit est une transcription d’une interview avec le représentant Tony Gonzales, républicain du Texas, diffusée sur “Face the Nation” le 23 juillet 2023.

MARGARET BRENNAN : Nous sommes maintenant rejoints par Tony Gonzales, membre du Congrès républicain du Texas, qui est à San Diego, en Californie, ce matin. Bonjour à toi.

REPRÉSENTANT TONY GONZALES : Bonjour, Margaret. Merci de me recevoir.

MARGARET BRENNAN : Comme vous le savez bien, le ministère de la Justice a donné au gouverneur Abbott jusqu’à 13 heures lundi pour supprimer cette barrière flottante dans le Rio Grande, qui, selon lui, est en place pour expulser les migrants. Pensez-vous que c’est humain et acceptable?

REPRÉSENTANT. GONZALES : Je pense que la crise frontalière a été tout sauf humaine. Je pense que vous voyez le gouverneur faire tout ce qu’il peut pour sécuriser la frontière. Mais vous avez ces états contre le gouvernement central qui vont et viennent sans arrêt. Les bouées sont-sont une étape. Je pense que vous voyez à quel point la situation est désespérée au Texas. Mais ce que je vois, c’est que des gens se blessent le long de la frontière, des gens se noient certainement dans cette rivière. Je préférerais de loin ne pas voir une seule personne mettre les pieds dans ce vice fluvial devant traverser ces obstacles et d’autres domaines. Mais nous ne pouvons pas, nous ne pouvons pas simplement attendre que le président résolve les choses. Nous ne pouvons pas attendre que les gouverneurs essaient de le réparer eux-mêmes. Le Congrès a un rôle à jouer à cet égard.

MARGARET BRENNAN : C’est vrai. Mais l’administration affirme qu’en une seule semaine, des agents ont signalé des dizaines de migrants avec des blessures, y compris ces membres cassés, vous faites référence et des noyades, dont plusieurs enfants de moins d’un an. Ces bouées devraient-elles être retirées maintenant?

REPRÉSENTANT. GONZALES : Je ne pense pas que les bouées soient le problème. Honnêtement, Margaret, cela se produit chaque semaine. On a vu des gens se noyer l’année dernière, il y avait des centaines de migrants qui se noient. Je suis content que ça attire l’attention. Je préfère de beaucoup voir l’attention se concentrer sur autre chose. La réalité est que la bouée n’est qu’une toute petite partie de la rivière. Il continue donc d’avoir ces autres obstacles. Je suis cependant préoccupé par le fait que, vous savez, j’ai vu des rapports selon lesquels les soldats du DPS, plus d’une douzaine, ont déposé des plaintes sur ce qui se passe. Une déclaration en particulier, j’ai vu un individu qui est un vétéran irakien dire que vous savez, certains des camps humanitaires en Irak ont ​​été mieux traités que ce qui se passe le long de la frontière.

MARGARET BRENNAN : Eh bien, exactement. Et c’est pourquoi il y a un tel examen minutieux ici. L’administration examine certaines de ces affirmations faites par des soldats du Texas et des médecins du Texas, l’un d’eux, Nicholas Wingate, avait un e-mail qui a été rendu public, je suis sûr que vous l’avez vu. Il a déclaré que les soldats avaient reçu l’ordre de repousser les jeunes enfants et les bébés allaités dans la rivière pour priver d’eau les migrants dans cette chaleur extrême. Il a dit qu’une femme enceinte qui était en train de faire une fausse couche devait être coupée du fil barbelé dans lequel elle était prise au piège. C’est votre district, est-ce acceptable ? Ces tactiques ?

REPRÉSENTANT. GONZALES : Ce n’est pas acceptable. Ce n’est pas acceptable. Et ce n’est plus acceptable depuis deux ans. Si c’était important pour le président Biden, je serais heureux de l’accueillir…

MARGARET BRENNAN : — Mais ces tactiques en particulier. Ce médecin dit qu’il prendra des mesures en vertu de la loi, mais ces tactiques ne sont pas inhumaines, à votre avis, inhumaines.

REPRÉSENTANT. GONZALES : Tout ce qui se passe le long de la frontière ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu parce que ce que vous avez, c’est que les gens au sommet disent une chose et les gens au sol en font une autre. Le gouverneur fait sans doute tout ce qu’il peut pour sécuriser la frontière. Mais il y a un décalage entre ce qui se passe au sommet et la personne au sol qui livre – qui fait la fonction réelle. Je serais heureux d’accueillir le président des États-Unis à Eagle Pass et de lui expliquer cette situation. Pour moi, le Congrès doit résoudre ce problème parce que nous attendons un président depuis des décennies pour résoudre ce problème et cela ne sera pas résolu. C’est pourquoi j’ai introduit la loi HIRE. Ce que fait la loi HIRE, c’est qu’elle se concentre sur l’immigration légale. Je suis partisan de l’immigration légale. À l’heure actuelle, neuf personnes sur 10 qui arrivent illégalement ne remplissent pas les conditions pour demander l’asile. Alors allons-y, arrêtons de les envoyer sur cette route. Je suis excité – cette loi HIRE a une douzaine de co-sponsors républicains et une demi-douzaine de co-sponsors démocrates. Ce qu’il fait, il faut des visas de travail d’un an à trois ans. Ce sont des choses que nous pouvons faire pour atténuer cette crise. Encore une fois, Margaret, je ne veux pas voir une seule personne mettre un pied dans l’eau. Nous avons plus ou moins parlé de la discussion de vous savez, certaines de ces situations inhumaines dans lesquelles ils sont mis.

MARGARET BRENNAN : Avez-vous une promesse du Président de la Chambre qu’il mettra votre vote – pour mettre votre projet de loi aux voix ?

REPRÉSENTANT. GONZALES : J’ai parlé avec des dirigeants des deux côtés de l’allée. Je pense que ce projet de loi a un long chemin à parcourir. Je dis aussi que ça a l’air d’avoir 18 membres…

MARGARET BRENNAN : — Cela ressemble à un non ?

REPRÉSENTANT. GONZALES : Qu’est-ce que c’est ?

MARGARET BRENNAN : Cela ressemble à non ?

REPRÉSENTANT. GONZALES : Je ne dirais pas non. Je veux dire, le projet de loi a 18-18 co-sponsors. C’est un bon début. J’ai environ 40 sponsors extérieurs pour inclure la Chambre de commerce, pour inclure la Chambre de commerce hispanique, le Farm Bureau, donc cela dépend beaucoup de la base qui se rassemble. Mais une fois que ce projet de loi aura 100 co-sponsors, une fois que nous aurons 100 organisations extérieures, comment cela va-t-il aider le peuple américain ? Vous savez, si vous en avez assez d’attendre 30 minutes pour votre bière, la loi HIRE et aide à réduire la pénurie de main-d’œuvre. Vous savez, si vous en avez assez d’attendre deux semaines pour voir un médecin, parce qu’il y a une pénurie d’infirmières, la loi HIRE peut vous aider. Vous en avez assez d’attendre un mois pour faire votre rénovation et votre salle de bain. Ce sont des options sensées. À mes yeux, au 118e Congrès, ce qui peut être fait, c’est quelque chose dans ce sens. Nous – vous savez, la réforme de l’immigration s’est longtemps concentrée sur les marges, vous savez, sur la sécurité des frontières ou sur une voie vers la citoyenneté. Cela ne fait rien de tout cela, cela se concentre sur les visas de travail.

MARGARET BRENNAN : C’est vrai. C’est très, très, très étroit. Et il est très, très axé sur les travailleurs saisonniers et s’étend sur une très courte période de temps, ce que je comprends de vos efforts plus larges. Mais-mais c’est réduire un problème. Au moment où nous sommes, pensez-vous, dans cette crise immédiate à la frontière, avez-vous des doutes sur l’efficacité de ce que fait l’État ?

REPRÉSENTANT. GONZALES : J’ai – j’ai – je m’inquiète de ce qui se passe à tous les niveaux, étatique, local, fédéral, et ce que je vois est une déconnexion. Je vois de la méfiance. Je vois des républicains blâmer les démocrates, des démocrates blâmer les républicains, et nous tournons en rond sans que rien ne soit accompli. L’objectif de la loi HIRE était une chose simple : créer la confiance et faire un pas en avant. Tout d’un coup, vous faites un pas, puis vous faites deux pas, alors nous pouvons avoir un peu de confiance et construire sur les problèmes les plus difficiles. Que faisons-nous des millions de personnes qui sont déjà ici ? Que faisons-nous des millions de personnes qui viennent ici illégalement ? Comment pouvons-nous les empêcher de prendre ces camions dangereux? L’une de ces options est le visa de travail. Je pense que cela a beaucoup de sens. Mais cela commence d’abord par la constitution d’une coalition de personnes désireuses d’avoir cette conversation raisonnable.

MARGARET BRENNAN: En ce qui concerne les politiques en place actuellement à la frontière, un juge californien est sur le point de rejeter potentiellement certaines des politiques frontalières de Biden qui ont été mises en place, car elles sont qualifiées de trop restrictives. D’accord. Cela déclarerait les migrants inéligibles à l’asile s’ils entrent illégalement ou s’ils ne cherchent pas la protection dans un autre pays. C’est la politique actuelle, le tribunal peut rejeter cela. Que penses-tu qu’il va se passer? Et pensez-vous que l’administration mérite un crédit pour ce qu’elle a mis en place ?

REPRÉSENTANT. GONZALES : Les chiffres sont absolument en baisse. Mais nous sommes toujours sur la bonne voie pour 100 000 personnes venant illégalement par mois. Ce sont encore des chiffres historiques, ils sont en baisse. Je préférerais voir l’administration au lieu de me concentrer sur l’immigration clandestine, parce qu’en ce moment, neuf personnes sur 10 qui demandent l’asile n’obtiendront pas l’asile. Alors arrêtez de les envoyer dans cette voie sans issue, je préférerais de loin m’associer à l’administration ou à toute personne en immigration légale. On ne parle pas d’immigration légale. Il n’est pas question d’augmenter les voies légales. C’est seulement ce qui se passe quand les gens sont ici illégalement. Est-ce qu’on les pousse dans la rivière? Les laissons-nous passer ? Leur donnons-nous cette seule application où ils y vont directement ? C’est tout un système brisé. Et l’administration fait très peu, voire rien, pour se concentrer sur l’immigration légale. C’est pourquoi je dis qu’il faut arrêter d’attendre le président. Ce doit être le Congrès qui dirige et ce doit être la base qui se rassemble, non pas en tant que démocrates et républicains, mais en tant que ceux qui veulent résoudre ce problème.

MARGARET BRENNAN : Donc, la sécurité intérieure et le secrétaire méritent un certain crédit pour la baisse des chiffres ? Mais vous dites simplement que c’est insuffisant.

REPRÉSENTANT. GONZALES: Je veux dire, il y en a beaucoup – ils méritent un certain crédit pour les chiffres en baisse. Mais il y a beaucoup de raisons à cela. Il fait aussi 115 degrés au Texas en ce moment. Donc, vous savez, beaucoup de gens attendent qu’une partie plus fraîche de l’année arrive. Mais encore une fois, je ne veux pas qu’une seule personne mette un pied illégalement dans cette rivière. Et s’il y avait un itinéraire où ils n’avaient pas besoin d’être passés en contrebande dans le train ? Et si cela, vous savez que la loi HIRE a été adoptée, et que les gens peuvent venir travailler légalement. Ne pas avoir à vivre dans l’ombre doit vivre – vous savez, pourrait être capable de – vivre sa vie ? La plupart des gens viennent ici, pour une raison, Margaret, et c’est à des fins économiques.

MARGARET BRENNAN : Je veux également vous poser des questions sur les autres efforts bipartites que vous avez entrepris pour la sécurité à l’école et autour des armes à feu. Uvalde est dans votre district et vous défendez la loi bipartite Safer Communities Act, qui a été mise en place après le massacre d’Uvalde. Alors pourquoi se fait-il que les écoles de votre district se voient refuser les subventions qu’elles étaient censées recevoir en vertu de cette loi ?

REPRÉSENTANT. GONZALES: Ouais, Margaret, j’étais l’un des 14 républicains qui ont voté pour cette loi bipartite sur la communauté plus sûre, car cela aurait empêché la fusillade d’Uvalde et depuis que cela est devenu loi, cela a empêché au moins 300 fusillades similaires d’Uvalde. Ce qui se passe cependant, c’est qu’il a été promulgué et que l’argent n’arrive pas jusqu’aux écoles. Je représente 119 villes et villages du district, j’ai visité plus de 100 d’entre eux, nous en avons eu une douzaine pour demander ces subventions, aucun d’entre eux n’a été attribué…

(CONVERSATION CROISÉE)

MARGARET BRENNAN : — Pourquoi ?

REPRÉSENTANT. GONZALES : — Donc ça ne peut pas être parce que- j’ai eu une discussion avec le procureur général à ce sujet. Et- et à son honneur, vous savez, nous y travaillons ensemble. Il y a plusieurs choses. Premièrement, honnêtement, l’argent ne va tout simplement pas là où il doit aller. C’est un. Un autre domaine est souvent ces communautés rurales – je vais vous donner un bref exemple Marfa, Texas, petite communauté de l’ouest du Texas, ils ont quatre agents de police. S’ils devaient obtenir cette subvention, il leur en faudrait de quatre à cinq. Ils en étaient ravis. Ils sont restés debout jusqu’à 23 heures pour remplir cette subvention du mieux qu’ils pouvaient. Donc, une grande partie de cela consiste à obtenir l’aide dont ils ont besoin. Les auteurs de subventions, si vous voulez, c’est pourquoi il était si important de s’associer à Camilla et- et Matthew McConaughey sur ces initiatives Green Lights Grants. C’est un parfait exemple d’un partenariat public-privé qui peut s’unir et aider non seulement ces communautés rurales, mais aussi de plus grandes communautés à remplir ces subventions.

MARGARET BRENNAN : Compris et merci, membre du Congrès, pour votre temps aujourd’hui. Face the Nation sera de retour. Rester avec nous.

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